Powered By Blogger

dimanche 22 janvier 2012



Les Vosges du Nord

un an sans messages

Ou presque

Bref, pour faire simple, le travail me prends pas mal de temps et j'en ais profiter pour épauler l'argentique avec du numérique, a savoir le sympatique télémétrique fuji X100

mardi 8 février 2011

Le scan de négatifs argentiques

Ayant abordé le scan sous son aspect logiciel, je vais l'aborder sous son aspect matériel.
Si vous avez un scanner à plat , un epson par exemple, vous remarquez très rapidement que pour peu que les négatifs ne soient pas bien plats, les ennuies arrivent vite. D'abord parce que l'image scannée est molle car le scanner ne peut faire une mise au point sur une surface courbe, ensuite parce que le passe vue en plastique s'abîme vite et se clipse mal, ce qui retient encore moins à plat des négatifs qui ne demandent qu'a tuiler.
 L'image originale:


Un scan de négatif avec seulement le passe vue epson :
 L'optique utilisée est un Carl Zeiss 45 mm f2 pour contax G, une superbe optique qui doit donner de meilleurs résultats.

Je me suis donc fourni un verre anti newton chez BetterScannning, qui donnent de très bons résultats.
Le verre par son poids plaque le négatif dans les rails du passe vue, hélas, si le négatif est trop tuilé il faut également caler le verre avec le capot du scanner, c'est vite l'usine à gaz....
Le deuxième problème c'est que le verre est totalement transparent, ce qui est bien, mais il ne dispose pas de cette teinte verte sur la tranche qui trahit la présence d'éléments d'addition rendant le verre moins cassant. Moralité, après 5 essais, mon verre anti newton est tombé de 10 cm pour se casser en deux.
Par contre le comparatif avec l'image au dessus est sans appel :


On voit tout de suite plus net (mais en regardant à l'agrandisseur l'image, il est clair que le scanner faisant du mieux qu'il peut perd beaucoup d'informations en route; on ne peut pas tout avoir).

Bref, mon verre anti-newton donne de bons résultats, mais est hélas cassé.
L'idée est donc d'utiliser des caches diapo pour y placer les négatifs à scanner. J'ai donc pris des caches diapo GEPE , qui existent en une foultitude de formats, ont une âme en métal et qui sont montables et démontables.

Comparatif entre le cache diapo........


;........... et le verre anti-newton:


Un léger mieux pour le cache diapo GEPE.

Image originale : (au carl zeiss biogon 28 mm 2,8 pour contax G)


le verre anti newton :
avantages :
-permet de scanner 5 vues à la fois, si on a limé son passe vue epson on récupère le liseré noir de l'image
inconvénients :
-verre très fragile

le cache diapo GEPE:
avantages:
-âme en métal qui met le néga bien a plat, au besoin le cache se démonte, remonte, démonte etc etc
-prix modique
-permet de garder les bonnes images de côté individuellement, chacune dans son cache, se qui évite l'usage des passe vue en verre des aggrandisseurs, facilite la classification, permet de tenir l'image par son cache ce qui est plus sûr
-existe en différents formats, dont le 67, le XPan etc etc
- la version "scanning" permet de conserver le vrai 24 36, pas de perte du fait du cache

inconvénient:
-cache naturellement individuel, ca demande donc plus de temps, (mais ca se gagne à la planéité du film)



Pour le moment je compte donc acheter plus de cache (en 6x6 et 6x7 également) et mettre de côté mes négatifs sélectionnés.

lundi 31 janvier 2011

améliorer un vieil appareil photo: le minolta SR7

Nous reviendrons plus tard sur le cintrage du bois à la vapeur, le temps me manque un peu en ce moment.
 Le minolta SR7, reflex de 1962 est toujours opérationnel en 2011, simplement du fait de sa qualité. Il a une mesure de lumière non TTL avec un affichage de la luminosité sur le capot supérieur et non dans le viseur, ce qui lui donne un aspect et une utilisation plutôt attachante (noter l'absence de griffe flash fixe). Bien que très robuste et bien conçu on peut améliorer sa visée grâce à des restes de minolta SRT. Il faut donc des tournevis, un épave de SRT , du temps et du calme.
Ci dessous, une opération a prisme ouvert d'un minolta SR7, sympathique reflex de 1962 venu tout droit du japon. Contrairement aux légendes urbaines, le leica est loin d'être le seul boitier fiable qui ait été produit, un minolta SR ou SRT tourne comme une horloge après des années d'usage. La raison est simple, de la mécanique usinée en métal, et un bon positionnement des pièces qui limite l'usure.
Concernant le minolta SR7, on constate que l'image dans le viseur apparaît plus petite que celle dans le viseur d'un SRT, je ne maitrise pas exactement les termes quantifiant la dimension apparente d'une image dans un viseur, mais pour avoir ouvert le SR7 et avoir une épave de SRT, la première chose qui saute aux yeux c'est la courbure du condenseur, fortement prononcée sur le SR7.
Le condenseur (ou lentille convergente) sert a collimater l'image issue de l'optique, juste avant qu'elle ne se forme sur le dépoli. Ceci donne la sensation d'une image rejetée à l'infini et limite le vignettage apparent.
Manifestement la courbure du condenseur a un effet sur la taille apparente de l'image.
L'idée est donc de greffer sur un SR7 le condenseur d'un SRT.
On remplacera également le prisme du SR7 par celui du SRT (pour des raison géométriques, mais sans effet sur la visée)


Avant ouverture, devant, le prisme du X300S (il s'avère qu'on choisira celui du SRT qui a une meilleure couverture)

Le capot est enlevé (démonter l'oculaire de visée, les vis apparentes du capot, et le sélecteur de vitesse. Démonter aussi levier d'armenent et coupelle (pour cela on appui sur la coupelle de déclencheur avec un élément en caoutchouc qui évite de déraper, pour ma part j'ai mis mes chaussure, calé le boitier au sol et appuyé sur la coupelle avec le pied tout en pivotant, c'est du solide, pas de crainte a avoir)
NB : il faut repérer la position du sélecteur de vitesse et le remettre dès que possible pour éviter les problèmes au remontage (rien de grave mais ca évite de chercher la vitesse a taton)

Le prisme est enlevé, il suffit d'enlever la bride à ressort, rien de compliqué.

Essai de différents prisme (SR7, X300 et SRT ) on a enlevé les cellules collées à celui du SRT (celui que l'on garde au final car il couvre le mieux le dépoli)

On a enlevé le condenseur original, on met du papier optique pour protéger le dépoli des poussières, sur le papier le condenseur du SRT, moins bombé et moins large de 1/2 mm (d'où l'obligation de le caler)

On utilise les cales du condenseur du SRT pour compenser la légère différence de taille par rapport au condenseur original

Pour compenser la plus grande finesse du condenseur du SRT on met entre le condenseur et les ressort le cadre qui est entre dépoli et condenseur sur le SRT et on remet les ressort, manip un peu délicate car rien ne doit bouger tant que les ressort n'appuient pas, prévoir un gros quart d'heure pour le faire calmement et proprement

Il ne reste qu'à remonter le capot supérieur après avoir remis le prisme etc...


Vous avez maintenant un SR7 avec la visée aussi grande et agréable qu'un SRT

Le rouleau test (ci dessous 50 mm 1,4) est bon, aucun problème de mise au point et pour cause, le dépoli est resté a demeure.
Il faut éviter de le toucher ou déplacer, avant de tout remonter, on place une optique sur le boitier, on vérifie que l'infini affiché sur l'objectif se retrouve sur le dépoli.


NB: le SR7 a un charmant système de mesure de lumière, très précis malgré l'époque de conception.
Il utilise un petit tapis roulant qui indique les diaphs en se déroulant sous un galvanomètre, pour ajuster la cellule on peut décaler ce tapis roulant (en le décollant et recollant un peu décalé sur ses poulies). L'opération est assez délicate, il faut être patient et adroit mais je me suis sorti après 2 ou 3 heures de travail assez répétitif puisque remettre tout en place est délicat, mais une fois que ca marche, c'est fort élégant, agréable et précis, on a une très très bonne mesure de lumière (elle est assez sensible pour être exacte dans le métro) et le viseur de l'appareil est tout simplement vide, seule l'image apparaît. On peut également mesurer la lumière sans mettre l'appareil devant l'oeil, très pratique en photo de rue, pour être toujours prêt.

Pour info j'ai fait une partie de mon reportage sur les marins pêcheurs avec le SR7, et ca marche parfaitement, la cellule est impeccable, le boitier très robuste, la visée très bonne en mise au point manuelle (ce qui se paye par un viseur un peu sombre car le dépoli est très granuleux).
En fait de mes reflex minolta c'est mon préféré.

jeudi 20 janvier 2011

le retour élastique

Quand on désserre les serre joints , le bois fait un retour élastique, ce qui est tout à fait naturel.
La planche en chêne de 15 mm d'épais  été courbée courbée en deux étapes avec un passage à l'étuve entre les deux.
Demain elle y repasse, pour voir si on peut encore accentuer la courbure.
Le prochain essai consistera à laisser le bois mariner dans de l'eau chaude avant de passer à l'étuve.
En attendant cet exemplaire n'a aucun défaut (pas de ruine ni d'arrachement de fibre) c'est déjà un bon point.
Avant et après désserrage 

mercredi 19 janvier 2011

Cintrage du bois (suite)

Un essai sur une forme en multiplis de contreplaqué faite avec les moyens du bord. Les serre joint ne sont pas mis de manière optimale, il faut être très rapide pour positionner, courber et serrer, je manque encore de pratique et le bois reste malgré tout dur à fléchir.
La pièce cintrée est en chêne massif, en fait des lattes de 15 mm d'épais par 80 mm de large, de parquet raboté pour enlever le vernis dessus.



Il faut absolument éviter de laisser des marques de rabotages comme des légères entaille , sinon le bois éclate aux endroits ou la fibre est coupée. Pour cet essai il n'y a pas eut délaminage des couches externes du bois ce qui rend l'essai plutôt concluant.
Une photo de la boite à vapeur alimentée par le décolleur à papier peint. Il est inutile d'avoir une étuve étanche, car la vapeur ne peut pas monter trop en pression sans déclencher la soupape de sécurité du décolleur à papier peint.

vendredi 14 janvier 2011

essai de cintrage

Premiers essais de cintrage à la vapeur, maintenant que j'ai mon étuve en contreplaqué et le décolleur à papier peint qui fait la vapeur.
Essais sans frette (ou bande de cintrage) ni forme de cintrage. Le bois chauffé est pris entre des tasseaus de bois le tout serré à l'étau, l'essai n'ayant pour but que de vérifier la faisabilité de la chose.
Ci dessous quelques images du bois cintré, on constate les marques laissées par les points d'appui. La fibre la plus tendu a également lâché; la plus comprimé à subit une ruine. Bref, une collection de ce qu'il faut éviter.
 La suite consistera à faire une forme de cintrage et le bois sera plus fin et plus long (idéalement des lattes de parquet chêne).
Le "vrillage" du bois sur la première photo est du au scanner.


Il reste plus qu'à faire ca proprement et si possible avec une frette pour avoir des résultats corrects.